Groupe de travail Réseau

P. Deutsch

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A. Emtage, Bunyip

FYI : 24

A. Marine, NASA NAIC

Catégorie : Information

mai 1994

Traduction Claude Brière de L'Isle

 

 

Comment utiliser FTP anonyme

 

Statut du présent mémoire

Le présent mémoire apporte des informations pour la communauté de l'Internet. Il ne spécifie aucune sorte de norme de l'Internet. La distribution du présent mémoire n'est soumise à aucune restriction.

 

Résumé

Le présent document apporte des informations à l'utilisateur novice de l'Internet sur la façon de se servir du protocole de transfert de ficher (FTP, File Transfer Protocol). Il explique ce qu'est FTP,ce qu'est FTP anonyme, et ce qu'est un site d'archive FTP anonyme. Il donne un exemple de session de FTP anonyme. Il expose aussi les façons courantes dont les fichiers sont assemblés pour une mémorisation et une transmission efficaces.

 

Remerciements

Le présent document est le résultat des travaux effectués dans le groupe de travail Archives FTP anonyme sur Internet (IAFA) de l'IETF. Des remerciements particuliers sont dus à Mark Baushke (Cisco), John Curran (BBN), Aydin Edguer (CWRU), Rafal Maszkowski (Onsala Space Observatory), Marsha Perrott (PREPnet), Bob Peterson (Texas Instruments), Nathan Torkington (Victoria University of Wellington) et Stephen Tihor (NYU) pour leurs excellents commentaires et contributions.

 

Qu'est ce que FTP ?

 

FTP signifie "protocole de transfert de fichier [1], c'est un des protocoles de la suite de protocoles TCP/IP qui sont utilisés sur l'Internet. Le protocole de transfert de fichiers rend possible le transfert des fichiers d'un ordinateur (ou hôte) à l'autre sur l'Internet. De nombreuses mises en œuvre de FTP sont construites sur la spécification du protocole FTP. Un utilisateur d'un programme FTP doit se connecter aux deux hôtes afin de transférer un fichier de l'un à l'autre.

 

Il est courant qu'un utilisateur qui a des fichiers sur plus d'un hôte utilise le programme FTP pour transférer les fichiers d'un hôte à l'autre. Dans ce cas, l'utilisateur a un compte sur les deux hôtes impliqués, et il a donc un mot de passe sur chacun des hôtes.

 

Cependant, les utilisateurs de l'Internet peuvent aussi tirer parti de la richesse des informations disponibles sur les sites d'archive en utilisant un compte d'usage général appelé "FTP anonyme".

 

Qu'est ce qu'un site d'archive ?

 

Un site d'archive est un hôte qui agit comme un dépositaire des informations, un peu comme une bibliothèque conventionnelle. Les informations mémorisées sur ces hôtes Internet sont mises à la disposition des usagers qui peuvent les transférer sur leur sites locaux. Les usagers font fonctionner un logiciel pour identifier ces informations et les transférer sur leurs propres hôtes. Un tel transfert est effectué avec un programme qui met en œuvre le protocole de transfert de fichier (FTP).

 

Qu'est ce que FTP anonyme ?

 

FTP anonyme est le moyen par lequel les sites d'archive permettent un accès général à leurs archives d'information. Ces sites créent un compte spécial appelé "anonymous". L'utilisateur de "anonymous" a des droits d'accès limités à l'hôte d'archive, ainsi que certaines restrictions de fonctionnement. En fait, les seules opérations permises sont les connexions en utilisant FTP, établir la liste des contenus d'un ensemble limité de répertoires, et la restitution des fichiers. Certains sites limitent aussi le contenu des répertoires qu'un utilisateur anonyme peut voir. Noter que les usagers "anonymes" ne sont normalement pas admis à transférer des fichiers VERS le site d'archive, mais peuvent seulement restituer les fichiers provenant d'un tel site.

 

Traditionnellement, ce compte particulier d'utilisateur anonyme accepte n'importe quelle chaîne comme mot de passe, bien qu'il soit d'usage courant d'utiliser soit le mot de passe "guest" ou sa propre adresse de messagerie électronique (mél). Certains sites d'archive demandent maintenant explicitement l'adresse électronique de l'usager et ne permettent pas la connexion avec le mot de passe "guest". La fourniture d'une adresse de messagerie électronique est un bon procédé qui permet aux opérateurs des sites d'archive de se faire une idée de ceux qui utilisent leurs services.

 

De quelles informations avez vous besoin ?

 

Pour restituer un fichier spécifique, un usager a besoin de savoir sur quel hôte il est, et le nom de chemin du fichier. Un nom de chemin indique le répertoire (et éventuellement les sous répertoires) qui abrite le fichier, et le nom du fichier. Les discussions sur les fichiers disponibles ne vont pas dire spécifiquement, "Ce fichier est disponible pour FTP anonyme à partir de l'hôte X avec le nom de chemin Y". Cependant, si un fichier est annoncé publiquement comme disponible et désigné par quelque chose comme pub/good-stuff sur nisc.sri.com, il y a une forte présomption que vous pouvez essayer de le transférer.

 

Vous pourriez aussi avoir besoin de savoir si votre machine utilise un jeu de caractère ASCII, EBCDIC, ou un autre, pour savoir comment va vraisemblablement fonctionner un transfert d'informations binaires, ou si un tel transfert va exiger d'autres mots clés, comme c'est le cas pour TENEX.

 

Dans le cas général, vous pouvez supposer qu'un transfert ASCII va toujours faire les choses correctement pour les fichiers de texte en clair. Cependant, de plus en plus d'informations sont mémorisées dans divers formats de compression (qui sont exposés plus loin dans le présent document), et donc, la connaissance des caractéristiques binaires de votre machine peut être importante.

 

Exemple de session

 

Pour commencer une session FTP sur un hôte UNIX ou VMS, vous tapez "ftp" et le nom de l'hôte ou l'adresse IP de l'hôte de la machine à laquelle vous voulez vous connecter. Par exemple, si vous souhaitez accéder au site d'archive du Centre d'information et d'applications réseau de la NASA, vous devriez normalement exécuter une des commandes suivantes à l'invite UNIX :

ftp naic.nasa.gov

ou

ftp 128.102.128.6

 

Observez que la première forme utilise le nom de domaine pleinement qualifié et la second utilise l'adresse Internet pour le même hôte.

 

Ce qui suit est un exemple de connexion à l'hôte naic.nasa.gov pour récupérer le STD 9, RFC 959, "Protocole de transfert de fichier (FTP)" [1].

 

Noter plusieurs choses au sujet de la session.

 

1.   Chaque réponse que donne le programme FTP au site d'archive est précédée d'un numéro. Ce numéro est appelé un Code de réponse et il est défini dans la spécification de FTP, la RFC 959. Le texte qui accompagne ce code de réponse peut varier selon les différentes mises en œuvre de FTP, et il est en fait très variable.

 

   Noter aussi que certaines mises en œuvre de client FTP (par exemple, les systèmes MVS) peuvent ne pas faire écho aux codes de réponse ou au texte lorsque ils sont transmis de l'hôte distant. Ils peuvent aussi générer leurs propres lignes d'état ou juste vous cacher les réponses non fatales. Pour les besoins du présent document, nous vous présenterons l'interface UNIX la plus répandue avec le client FTP.

 

2.   Le mot de passe que vous tapez n'est jamais affiché sur votre écran.

 

3.   Il est possible de "naviguer" dans les archives, mais le plus souvent, les usagers connaissent déjà le nom de chemin du fichier qu'ils veulent. Le nom de chemin pour la RFC 959 sur cet hôte est files/rfc/rfc959.txt. Dans l'exemple, on se connecte d'abord au répertoire 'files/rfc' (cd files/rfc), puis on obtient le fichier spécifique que nous savons vouloir. Si vous ne connaissez pas le nom du fichier que vous voulez, un fichier appelé README (lisez-moi) ou quelque chose de similaire (00README.1ST, AAREAD.ME, INDEX, etc.) est probablement celui qu'il faut récupérer en premier.

 

atlas.arc.nasa.gov% ftp naic.nasa.gov

Connected to naic.nasa.gov.

220 naic.nasa.gov FTP server (Wed May 4 12:15:15 PDT 1994) ready.

Name (naic.nasa.gov:amarine): anonymous

331 Guest login ok, send your complete e-mail address as password. (envoyez votre adresse mél complète comme mot de passe)

Password:

230-----------------------------------------------------------------

230-Bienvenue au site d'archive du Centre d'informations et d'applications réseau de la NASA

230-

230- L'accès aux services en ligne du NAIC est aussi disponible par :

230-

230- Gopher - naic.nasa.gov (port 70)

230- World-Wide-Web - http://naic.nasa.gov/naic/naic-home.html

230-

230- Si vous rencontrez des problèmes, prière d'envoyer un courriel à

230-

230- naic@nasa.gov

230-

230- ou call +1 (800) 858-9947

230-----------------------------------------------------------------

230-

230-Prière de lire le fichier README

230- sa dernière modification a été effectuée le vendredi 10 décembre 1993 à 13:06:33 – il y a 165 jours

230 Guest login ok, les restrictions d'accès s'appliquent.

ftp> cd files/rfc

250-Prière de lire le fichier README.rfc

250- il a été modifié le vendredi 30 juillet 1993 à 16:47:29 – il y a 298 jours

250 commande CWD réussie.

ftp> get rfc959.txt

200 commande PORT réussie.

150 Ouverture de la connexion de données en mode ASCII pour rfc959.txt (147316 bytes).

226 Transfer complete. (transfert achevé)

local: rfc959.txt remote: rfc959.txt

151249 bytes received in 0.9 seconds (1.6e+02 Kbytes/s)

ftp> quit

221 Goodbye.

atlas.arc.nasa.gov%

 

Variations

 

L'exemple ci-dessus est tiré du programme FTP disponible sur les systèmes UNIX. D'autres systèmes d'exploitation rendent aussi disponibles les programmes FTP. Les commandes réelles que vous tapez peuvent varier un peu avec d'autres programmes. Cependant, en général, vous allez faire ce qui suit avec tous les programmes FTP :

 

- Connectez vous à votre hôte local, et invoquez le programme FTP.

- Ouvrez une connexion avec l'hôte (en utilisant soit le nom de l'hôte soit son adresse IP).

- Une fois connecté à l'hôte distant, entrez sur le système avec le nom d'utilisateur "anonymous".

- Fournissez soit le mot de passe "guest" soit le mot de passe que demande le site.

- Tapez les commandes FTP dont vous avez besoin, comme celles pour changer de répertoire ou pour restituer un fichier.

- Quand vous avez fini, sortez du programme FTP, ce qui va fermer votre connexion avec l'hôte d'archive.

 

Serveurs faciles d'accès

 

De nos jours, de nombreux sites utilisent une forme de FTP qui leur permet d'afficher plusieurs lignes de texte explicatif qui aident l'utilisateur à se diriger à travers leurs archives. La liste des divers services sur naic.nasa.gov en est un exemple. Si ces serveurs volubiles troublent le client que vous utilisez, essayez de taper un trait d'union ( - ) avant votre mot de passe lorsque vous vous inscrivez. Cela devrait désactiver le mode verbeux du serveur.

 

Autres commandes FTP

 

Nous avons montré quelques unes des commandes disponibles avec les programmes FTP. De nombreuses autres sont possibles. Par exemple, une fois que vous vous êtes inscrit auprès d'un hôte distant :

 

-   Vous pouvez demander au programme FTP d'afficher une liste des commandes disponibles, normalement en invoquant le programme FTP sans argument et en tapant "help".

 

-   Vous pouvez voir le contenu du répertoire auquel vous êtes connecté. Tapez "dir" ou "ls" pour le faire.

 

-   Vous pouvez renommer un fichier en utilisant le nom de fichier local facultatif de la commande "get", qui suit le nom du fichier distant sur la ligne de commande. Vous devrez probablement renommer un fichier lorsque le nom du fichier distant excède les contraintes de dénomination de votre système local de fichier, par exemple, si le nom du fichier distant est trop long. Un exemple d'utilisation de la commande "get" pour renommer un fichier lors de son transfert pourrait être "get fichier-au-nom-très-long.txt court.txt".

 

-   Vous pouvez établir le mode BINARY (binaire) pour transférer des programmes exécutables ou des fichiers de données. Tapez "binary" pour le faire. Normalement, les programmes FTP supposent que les fichiers utilisent seulement 7 bits par octet, la norme pour les fichiers standard codés en ASCII. La commande BINARY vous permet de transférer sans erreur des fichiers qui utilisent la totalité des 8 bits par octet, mais cela peut avoir des implications sur la façon dont le fichier est transféré à votre système local.

 

Si vous n'êtes pas sûr du format d'un fichier, vous pourriez avoir besoin de le transférer une seconde fois dans l'autre mode (BINARY ou ASCII) si votre première supposition est fausse. L'extension à la fin du nom du fichier peut vous donner un indice. Les extensions des noms de fichier sont décrites ci-dessous.

 

Comme certaines machines mémorisent les fichiers de texte différemment que d'autres, il se pourrait que vous deviez tenter votre chance si vous n'êtes pas sûr du format d'un fichier. Une bonne supposition est d'essayer d'abord le mode ASCII, si des indices vous permettent de soupçonner que le fichier est un fichier de texte. Autrement, essayez le mode BINARY. Essayez le TENEX en dernier ressort.

 

-   Vous pouvez transférer plusieurs fichiers en même temps. Pour établir ce mode, tapez "mget". Vous fournissez ensuite un schéma de nom de fichier que comprend le système distant et il essayera de transférer chaque fichier à la suite les uns des autres. Si votre agent d'utilisateur FTP local ne peut pas transformer les noms de fichiers distants en noms légaux de fichier local, ou si il y a des fichiers qui doivent être transférés en mode ASCII et d'autres qui doivent être transférés en mode BINARY, il se peut que vous ne soyez pas capable de tirer parti de cette facilité.

 

Tous les détails sur les commandes et options disponibles sont dans la documentation FTP qui va avec votre système. Vous pouvez aussi taper "help" à l'invite de la commande FTP pour avoir une liste des options de commandes.

 

Une copie de la version UNIX de la documentation FTP est disponible à partir du manuel en ligne. Si votre site UNIX a les manuels installés, tapez ce qui suit à l'invite UNIX :

 

% man ftp

 

Le stockage et la dénomination des fichiers

 

Plusieurs conventions largement utilisées permettent un stockage et une transmission efficace des informations mémorisées dans un site d'archive.

 

Les informations mémorisées dans les sites d'archive sont souvent "transformées" de trois façons courantes. La "compression" (réduction de la taille) des informations mémorisées permet d'avoir plus d'espace disponible dans les archives, et réduit la quantité de données réellement transférées à travers le réseau. Le "groupage" de plusieurs fichiers en un plus grand fichier conserve la structure du répertoire interne des composants, et permet aux usagers de ne transférer qu'un seul plus gros objet plutôt que plusieurs (parfois des centaines) de plus petits fichiers.

 

De plus, les données binaires sont souvent converties en format ASCII pour la transmission, un processus qu'on appelle "transformation" dans le présent document. Traditionnellement, la messagerie électronique Internet fondée sur la RFC 822 et les protocoles USENET ne permettent pas la transmission de données "binaires" (à 8 bits) ; donc, les fichiers en format binaire doivent être transformés en ASCI imprimable à 7 bits avant la transmission.

 

Sur de nombreux systèmes, diverses conventions de dénomination de fichier sont utilisées pour aider l'utilisateur distant à déterminer le format des informations mémorisées sans avoir à d'abord restituer les fichiers. Nous faisons ci-dessous la liste des conventions les plus courantes de compression, groupage et transformation utilisées sur l'Internet. Cette liste n'est pas destinée à être exhaustive. Dans tous les cas, des mises en œuvre qui sont dans le domaine public ou librement accessibles des programmes associés à ces mécanismes sont disponibles sur le réseau.

 

1)   compress/uncompress

Les noms de fichier qui se terminent en ".Z" signifient normalement des fichiers qui ont été compressés par l'utilitaire standard UNIX Lempel-Ziv "compress". Il y a un programme équivalent appelé "uncompress" pour inverser le processus et ramener le fichier à son état d'origine. Aucun mécanisme de groupage n'est fourni, et les fichiers résultants sont toujours en format binaire, sans considération du format original des données d'entrée.

 

2)   atob/btoa

Effectue une transformation d'ASCII en binaire (atob) et l'inverse (btoa) dans un format standard. Les fichiers ainsi transformés ont souvent des noms de fichier qui se terminent par ".atob". Aucun mécanisme de groupage ni de compression n'est utilisé.

 

3)   atox/xtoa

Norme de transformation de données utilisé pour convertir des fichiers binaires en format ASCII transférable. Parfois utilisé de préférence à d'autres mécanismes similaires parce qu'il est moins consommateur d'espace, cependant, il n'est pas en soi un mécanisme de compression. Il est juste plus efficace dans la transformation d'un format à l'autre. Les noms des fichiers dans ce format ont souvent l'extension ".atox".

 

4)   uuencode/uudecode

Transforme le binaire en ASCII ("uuencode") et la transformation inverse ("uudecode") de façon standard. Utilisé à l'origine dans le système de messagerie/USENET UUCP ("Unix to Unix CoPy"). Aucun mécanisme de groupage ou compression n'est utilisé. Les conventions de dénomination ajoutent souvent un .uu à la fin du nom du fichier.

 

5)   tar/untar

À l'origine un utilitaire fondé sur UNIX pour grouper (et dégrouper) plusieurs fichiers et répertoires en un seul fichier (l'acronyme vient de "Tape ARchive"). Le format standard ne fournit aucun mécanisme de compression. Le fichier groupé résultant est toujours en format binaire sans considération du caractère binaire ou non des fichiers constitutifs. La convention de nommage fait que le nom de fichier d'un "tarfile" contient la séquence ".tar" ou "-tar".

 

6)   zip/unzip

Souvent utilisé dans les environnements de PC IBM, ces programmes complémentaires fournissent à la fois des mécanismes de groupe et de compression. Les fichiers résultants sont toujours en format binaire. Les fichiers qui résultent du programme "zip" sont par convention terminés par l'extension de nom e fichier ".zip".

 

7)   arc/unarc

Souvent utilisé dans les environnements de PC IBM, ces programmes complémentaires fournissent les deux mécanismes de groupage et de compression. Les fichiers résultants sont toujours en format binaire. Les fichiers mémorisés dans ce format ont souvent une extension de nom de fichier de ".arc".

 

8)   binhex

Utilisé dans l'environnement Apple MacIntosh, le processus binhex fournit le groupage aussi bien que le binaire aux transformations de données ASCII. Les fichiers dans ce format ont par convention une extension de nom de fichier de ".hqx".

 

9)   shar

La surcouche Bourse archive des paquetages de texte ou des fichiers binaires en un seule plus gros fichier qui, lorsque il est exécuté, va créer les fichiers qui le composent. Comme ce format est vulnérable à de mauvais usages, la plupart des utilisateurs se servent d'un outil spécial appelé unshar pour décoder ces archives. Par convention, les fichiers à ce format ont une extension de nom de fichier de ".shar".

 

10)   VMS_SHARE

DCL archive des paquetages de fichiers de texte ou binaires en un seul fichier plus long qui, lorsque il est exécuté, va créer les fichiers qui le composent. Comme ce format est vulnérable à de mauvais usages, il faut faire attention d'examiner une telle archive avant de l'exécuter. Par convention, les fichiers à ce format ont une extension de nom de fichier de ".shar".

 

11)   Fichiers multipartie shar/vms_share files

Parfois ces fichiers d'archive en surcouche sont cassés en plusieurs petites parties pour simplifier leur transfert sur d'autres formes de serveurs de fichiers qui partagent la même arborescence d'archive. Dans de tels cas, les parties du fichier sont habituellement munies d'un suffixe avec un numéro de partie (par exemple, xyz.01 xyz.02 xyz.03 ... ou même .01-de-05). Collecter toutes les parties, les enchaîner sur votre système local, puis appliquer ensuite la procédure indiquée ci-dessus pour un simple fichier shar ou vms_share au fichier concaténé que vous venez de constituer.

 

12)   zoo

Le programme zoo met en œuvre la compression/décompression et le groupage/dégroupage en un seul programme. Les utilitaires qui prennent en charge le format zoo existent sur une grande variété de systèmes, y compris Unix, MS-DOS, Macintosh, OS/2, Atari ST, et VAX VMS. Les fichiers créés par les programmes "zoo" se terminent par convention par l'extension de nom de fichier de ".zoo". Zoo est un format de distribution populaire du fait de la disponibilité de mises en œuvre gratuites (à la fois du code source et des exécutables) sur une grande variété de systèmes d'exploitation.

 

13)   gzip/gunzip

Le projet GNU de la Free Software Foundation a adopté une variante du mécanisme de compression zip comme substitut aux commandes compress/uncompress. Les fichiers résultant sont toujours en format binaire. Les fichiers qui résultent du programme "gzip" se terminent par convention par l'extension de nom de fichier de ".z" ou ".gz". Le programme gunzip reconnaît aussi ".tgz" et ".taz" comme abréviation pour ".tar.z" ou ".tar.Z". gunzip peut aussi reconnaître et décompresser des fichiers créés par les commandes gzip, zip, compress, ou pack.

 

Le projet GNU a récemment commencé à distribuer et utilise les utilitaires gzip/gunzip. Encore plus récemment, ils ont changé le suffixe par défaut de .z à .gz, pour essayer (1) de réduire la confusion avec .Z, et (2) éliminer un problème avec les systèmes de fichiers insensibles à la casse tels que MS-DOS. Le logiciel gzip est redistributable gratuitement et a été porté sur la plupart des systèmes UNIX, ainsi que Amiga, Atari, MSDOS, OS2, et VMS.

 

Dans certains cas, une série des processus ci-dessus est effectuée pour produire le fichier final tel qu'il est mémorisé sur l'archive. Dans les cas om plusieurs processus de transformation ont été utilisés, la tradition veut que le nom de fichier original (base) soit changé pour refléter ces processus, et que les extensions de nom de fichier associées soient ajoutées dans l'ordre dans lequel les processus sont intervenus. Par exemple, une procédure courante est d'abord de grouper les fichiers et répertoires originaux en utilisant le processus "tar", puis de "compresser" le fichier groupé. En commençant par un nom de fichier de base de "foobar", le nom du fichier dans l'archive deviendrait "foobar.tar.Z". Comme c'est un fichier binaire, il exigerait une autre transformation en ASCII imprimable par un programme tel que "uuencode" afin d'être transmis par messagerie électronique traditionnelle ou les facilités de USENET, il pourrait donc finir par s'appeler "foobar.tar.Z.uu."

 

Certains systèmes d'exploitation ne peuvent pas traiter les points multiples ; dans de tels cas, ils sont souvent remplacés par des traits d'union ( - ), soulignés ( _ ), ou par des instructions détaillées dans les fichiers "read me" des répertoires.

 

Compress et Tar

Voici un exemple d'utilisation des programmes "compress/uncompress" et "tar/untar".

 

Supposons que "patch" est un utile programme du domaine public pour appliquer des réparations et des mises à jour de programmes. Vous trouvez ce fichier sur un site d'archive à "patch.tar.Z". Maintenant, vous savez que le ".Z" indique que le fichier a été compressé avec la commande UNIX "compress", et que le ".tar" indique qu'il a été tar'é en utilisant la commande d'archive de bande UNIX "tar".

 

Récupérez d'abord le fichier sur votre machine à l'aide de FTP anonyme. Pour dépaqueter ce programme, vous devrez d'abord le décompresser en tapant :

 

uncompress patch.tar.Z

 

Cela va décompresser le fichier, et dans le processus, le renommer "patch.tar". Vous pouvez alors exécuter la commande "tar" pour extraire les fichiers individuels.

 

Dans l'exemple de patch.tar, vous pourriez invoquer la commande :

 

%tar xvf patch.tar

 

Les fichiers seraient extraits (c'est l'argument 'x' après tar) du fichier patch.tar (c'est l'argument 'f'). Comme on utilise l'argument 'v' (pour verbose, développement), le nom de chaque fichier est imprimé comme il est extrait. Lorsque tar est terminé, vous devriez avoir tous les fichiers qui constituent le programme "patch" dans votre répertoire de travail.

 

Étiquette

 

Tous les sites qui acceptent FTP ne permettent pas les transferts anonymes. C'est une faute d'essayer d'obtenir des fichiers de systèmes qui n'ont pas annoncé la disponibilité d'un tel service.

 

Rappelez vous que les administrateurs de site Internet pour les sites d'archive ont rendu leurs systèmes accessible par souci de service à la communauté. Ils ont rarement de pleines compensations pour le temps passé et les efforts consacrés à administrer un tel site. Il y a quelques petites choses que les utilisateurs peuvent faire pour rendre leur tâche un peu plus facile, comme de vérifier d'abord avec le personnel de soutien local si des problèmes surviennent avant d'appeler à l'aide l'administrateur de l'archive.

 

La plupart des machines d'archive effectuent aussi d'autres fonctions. Respectez s'il vous plaît les besoins de leur principaux usagers et restreignez votre accès FTP aux heures non ouvrables (généralement entre 1900 et 0600 heures en heure locale pour ce site) chaque fois que possible. Il est particulièrement important de se souvenir de cela pour les sites d'autres continents ou à travers une quantité d'eau significative car la plupart de ces liaisons sont relativement lentes et gravement surchargées.

 

De plus, certains sites qui offrent FTP anonyme limitent le nombre de connexions FTP anonyme simultanées. Si votre tentative de connexion sur un tel site résulte en un message d'erreur du fait que trop d'utilisateurs de FTP anonyme sont en ligne, vous devriez attendre un moment avant de retenter une autre connexion plutôt que de ressayer immédiatement.

 

Pour réduire la redondance de mémorisation, vous devriez rendre à utiles les fichiers que vous êtes allé chercher avec FTP pour toute votre organisation. Si vous récupérez et essayez un programme qui se révèle utile, vous devriez probablement demander à votre administrateur système d'envisager de mettre ce programme à la disposition de tous, ce qui réduira la redondance des efforts et l'espace disque résultant de multiples individus installant le même paquetage dans leurs répertoires personnels.

 

Si vous trouvez un fichier ou programme intéressant sur un site d'archive, dites le autours de vous. Vous ne devriez copier le fichier ou programme dans vos propres archives que si vous voulez garder votre copie actuelle.

 

Références

 

[1]   J. Postel et J. Reynolds, "Protocole de transfert de fichier (FTP)", STD 9, RFC 959, USC/Information Sciences Institute, octobre 1985.

 

Considérations pour la sécurité

 

Les questions de sécurité ne sont pas abordées dans le présent mémoire.

 

Adresse des auteurs

 

Peter Deutsch

Alan Emtage

April N. Marine

Bunyip Information Systems

Bunyip Information Systems

NASA NAIC

266 Blvd. Neptune

266 Blvd. Neptune

M/S 204-14

Dorval, Quebec, H9S 2L4

Dorval, Quebec, H9S 2L4

Ames Research Center

Canada

Canada

Moffett Field, CA 94035-1000

téléphone : (514) 398-3709

téléphone : (514) 398-3709

téléphone : (415) 604-0762

mél : peterd@bunyip.com

mél : bajan@bunyip.com

mél : amarine@atlas.arc.nasa.gov